Au Vert Noisetier

T'in, j'en ai marre, ça fait trois fois que j'écris mon post et trois fois qu'il evut pas être envoyé !

La fraîcheur de la lame sur sa gorge. La lame, si froide... Elle qui pourrait arrêter ses douleurs, elles qui pourraient mettre fin aux voix. LA LAME !
Va-t-il lâcher ? Il n'en a aps envie, il veut se l'enfoncer davantage dans la peau, il veut qu'elle fasse partie de lui. Alors il ressère sa poigne, il serre le corps de l'étranger, il se rapproche de lui.

Tuez moi, tuez moi...

Mais un éclair traverse son crâne, elles ne sont pas d'accord. Elles réagissent. Il tient encore un instant, le regard trouble. Sa main tremble face à la douelur qu'il subit.
Non, il ne tient plus, et il relâche tout. Il relâche celui qui aurait pu lui offrir la paix.

Ayez pitié... Ne me punissez pas...

Tout son corps tremble. Il a tellement peur de la punition qu'elles vont lui infliger. Mais cet homme, il en peur aussi. Plus qu'elles ? Il ne sait pas, il a peur, il le craint... Mais il l'admire tellement ! Pourquoi, pourquoi pareil sentiment ?
Il aimerait lui crier de le tuer, de l'abréger enfin !
Mais il ne peut pas, il se contente de trembler, de murmurer, vaincu, son nom.
Il suit l'homme sortir, il le suit du regard. La porte s'ouvre, se referme, s'ouvre à nouveua. Mais le regard du jeune homme est vide, il n'a plus qu'un mot en tête, une destination que même les voix lui murmurent, apaisantes...

... Dras leona ...

> Parti

asalia! content de te revoir. Un verre?

AVec plaisir !

tu veus quoi un gildow,un louba,un jouilgä...

Asgard entra dans l'auberge.
Exténué par ce long voyage il s'affala sur une chaise dans un vacarme tonitruant.
Il dégaina sa dague et la ficha dans le bois de la table.
Tout tournait autour de lui.
Les clients de la taverne semblait articuler des mots qui ne parvenaient pas à ses oreilles.

Soudain, il fut pris d'une sorte d'engourdissement subtil mais écrasant.
Il s'affaissa de tout son long sur la table.