aprentissage

Le ciel tourmenté...
L'énorme nuage...
Au fond disparaît...

Il hume l'air, cet air frais. Son corps fatigué réclame le repos qui lui est dû. A la marche avait cédé des espace de doute, d'incertude. Etait-ce la bonne route ?
Des traces de pas devant lui, peu visible... Comment les voit-il ? Jamais il n'aurait remarqué cette infime trace d'humanité... Jamais.
La perception qu'il a du monde se fait-elle plus constante, où est-ce les voix qu'il a assouvi... Peut-être... Sûrement... Elles voyaient tout...

Mais maintenant, c'est moi.

Plus haut, une mince fumée...

Je sais, je sais que vous êtes là.

Il se surprit, s'étonna de pareilles pensées. Son sourire narquois s'effaça... Il ne souffrait plus des voix, mais quelle était cette douleur ?
Il ne souffrait plus du coeur... Il semblait de plus en avoir...
Il parcourt la distance qui le sépare du camps précipitamment. Comme poursuivit apr une créature malveillante... Lui-même.

Dieu, qui suis-je ...

Perdu en lui, il ne prêta attention aux branches lui griffant le visage, els joues. Le sang coulant de son visage ne fit que l'affoler davantage.
Il était perdu, si perdu sans cet homme.
Il se mit à courrir, effrayé... Des larmes coulant sur ses joues. Des larmes de désespoir.

J'ai peur, j'ai peur du monde...

[ On joue à cache cache ? ]

Le camps, le camps enfin...
Son coeur ... Ses battements affolants.
Il le sent battre... Il n'en est donc pas dépourvu ?

Mon coeur... Comme il est bon de te sentir...

Il pose une main sur sa poitrine, ferme les yeux jusqu'à s'inprégner des battements, jusqu'à s'apaiser...
En un soupir, il évacue sa détresse passagère, sa peur de ce monde.
Cette réalité qui est la sienne.
Cette personne qu'il est et dont il ne comprend rien...
Ces états qui le passent de désespéré à haineux.

Comme j'aime tes battements...

Le camps... Le camps... Vide.
Il jète des regards en tout sens.
Le terrain a été légèrement dégagé pour permettre l'installation d'un feu...
Le bois crépite... Le flammes valsent avec le vent...
Il les observent un instant, dangereuses...
L'esquisse d'une habitation qu'on n'avait pas eu le temps d'achever... Ou qu'on avait tenté de défaire àa la hâte.

Qui donc était là si ce n'est lui ? Me serais-je tromper ? Qui rôde alors aux alentours ? Qui ? ... Dieu... Qui ...

Il se mit à tourner en rond. Il se mit à avoir peur.
Il agrippa fébrilement ses manches et accrocha ses bras contre son corps. La crainte rendait ses sens plus en alerte...
Et les voix faisaent parties de lui à présent. Il le sutilisa. Il les obligea.
Et la haine l'envahit face à leurs murmures.
Elles pouvaient murmurer, elles le pouvaient.

Murmures... Murmurez donc... Je suis maître et non plus sous-fifre !

Ce côté noir qui ressortait le faisait jubiler.
Et il en use...
Il aime sentir ce pouvoir, cette force face aux autres.
Cette douleur qui parcourait son sang, incrustait ses pores.

Patience... J'attendrais...

Il se dirigea près du feu, reposant ses msucles. Après, il verrait...

Ses muscles dont les douleurs s'estompent, son coeur dont les battements s'apaisent...
Il se sent calme... Quel mot étrange... Jamais il n'aurait cru pouvoir l'utiliser.
Calme.
Calme... Tout est si calme... Ce silence... Cet apaisement...
Le bois crépite... Les flammes...
En lui, il ressent comme un poids. Sur son coeur... C'est sur son coeur. Mais il n'y trouve rien qu'un battement régulier, rien que la fraîcheur de sa peau.
Sa peau... Sa peau si froide... Il n'a pas froid... Mais c'est en lui.

Mon coeur... C'est mon coeur qui est froid... J'ai si mal... J'aimerais... J'aimerais...

Il grimace. Ce mot, ce simple mot suffit à le courber en deux. Il se penche, appui les main sur son estomac. Il a mal, si mal. Un combat perpétuel en lui. Un combat...

Je souffre... Mais de quoi... Dites-moi de quoi... J'ai si mal...

Les flammes devant lui, les flammes pour effacer la douleur. Il y passe la main, laisse le feu lui brûler la peau, le faire souffrir. Cette douleur physique... Bien plus supportale que celle du coeur.

" Brûle... Brûles ma peau ! Que la douleur s'estompe ! Que mon mal périsse avec ma chair ! "

Mais la douleur devient insupportable, il retire sa peau, sa main brûlé... Sa main mutilé... Cette douleur lui fera oublier celle de son coeur... Celles de son corps.

" Pardonnes-moi... Oh ma chair... Pardonnes-moi de t'avoir meurtri... "

Des larmes de détresse glisse sur ses joues. il aimerait crier, hruler sa pein et sa douleur. Mais il serre les dents, se mord les lèvres...
Douleur... Sa main tremble...
Boum...B-Boum... Boum...
Le contact de sa chair à vif contre ses vêtements l'oblige à fermer les yeux et de serrer... De les serrer fort...

Où êtes-vous... Où êtes-vous mon maître ?

Il entend alors ce bruit... Un sifflement qui lui traverse les tympans. Il aimerait y plaquer ses mains mais l'idée d'y imprégner sa chair l'en retient.
Doucement il se relève, scrute les environs avec impatience.

Je sais que vous êtes là... Vous m'appelez... Dieu... Il m'appelle...

La main contre son torse, il avance vers la forêt, hésite à y engouffrer ses pas. Qui sait ce qui l'attend dans l'obscurité ?

Ma vie ne fut qu'ombre, à mon tour d'y régner...

Doucement, refusant de dégager les feuilles qui lui caressent les joues griffée par les branches, il avance, précautieusement...
Ecouter, toujours. Ecouter les voix... Leurs conseils.
Et choisir. Chaque bruit est une énigme.

[hrp] Non, en disant l'aîné je songeaits au Loup... Désolée pour les fautes d'orthographe, j'étais pressée xD [/hrp]

L'arbre enfin...
L'ombre de son Maître...

L'épreuve prend-t-elle fin ?

Sur son corps, le sang du loup.
Des tâches qui resteront à jamais sur les fibres de tissus.
Dans ses yeux, l'image de l'animal s'affalant à jamais au sol.
Et cette jubilation...

... Le pouvoir ...

Son sourire de l'avait pas quitté, et cette satisfaction changeait l'innocence du garçon en une démence presque terrifiante.

Je l'ai donc... J'ai leur force...

En le poussant à survivre, son Maître le poussait à user de toutes ses ressources, à oublier la crainte que les Voix parvenaient de temps à autres à lui soumettre.
Juste survivre.
Rester en vie... Pour la prendre aux autres.

Je sens votre présence Maître...

Son sourire s'effaça, le soulagement de la rencontre s'effaça.
Ses mains.
Une sensation étrange.
Des picotements agaçants lui parcoururent ses avants-bras, les repliant dans son dos.
Il n'eut plus d'appui, il chancela.
Liées dans son dos... Comment ?
Son Maître.

Ainsi, vous me testez encore...

Il ne savait pas s'il avait le courage de finir ce teste... Il ne savait pas.
Ses forces n'étaient plus que chimères.
Et les douleurs qui parcouraient son être...
Il aurait voulu se jeter aux pieds de son Seigneur, son Maître désormais.
Lui n'était que novice, son pouvoir n'était que poussière face à celui du Puissant.
Une grimace de douleur l'étreignit, abaissant son être, l'agenouillant face à l'obscurité.
Il se traîna à terre, moins que rien, soumis.
Il égranigna ses membres, troua ses vêtements.
Qu'à cela ne tienne, il prouverait sa foi.

" Soyez indulgent, mon Maître... Je suis votre fidèle, de mon être je ne vous refuserais rien... "

Il se traînait davantage, retenant ses larmes traîtresse qui voulaient fleurir à ses yeux, retenant ses cris de souffrance qui voulaient s'échapper de son être, tristes prisonnières.

" Ayez pitié de celui qui se veut votre serviteur... "

Personne...

Il sentait la rage monter en lui, les battements de son coeur prendre plus d'insitance.

Personne n'aura jamais pitié...

Ses dents crissèrent les une contre les autres sous la grimace de dégoût qu'il effectua.
Non, jamais, jamais personne de ne soucierai d'autrui. Jamais personne.
Même pas lui, même pas celui auquel il offrait sa vie.
Personne.
Il se releva, mains liées, forçant sur ses jambes pour se tenir debout. La douleur traversait son dos comme si une lame s'y fut glissé.

Le monde n'est qu'indifférence. Je suis seul... Et pourtant...

Pourtant, il ne pouvais se montrer faible devant cet homme. Il ne pouvait se laisser aller à ses émotions.

Me battre, voilà ce qu'il attend de moi. je me battrais, je vous prouverez que je mérite la vie dont j'ai été doté. Je vous prouverez que je saurais être à la hauteur.

Il fixa l'arbre. La montée serait rude, surtout si son maître lui réservait d'autre petites épreuves.
Utiliser la magie ? Mais comment ferait-il ? Elles s'étaient face à la douleur, elles le laissaient maître de lui-même. Voix traitresses ! Infâme abandon.
Non, il ne les réveillerait pas, il ne devait compter que sur lui. Il n'avait pas besoin de ses esclaves, elles lui serviraient plus tard.

Bien...

Ses connaissances en magie étaient limitées, il se limita donc au peu qu'il connaissait.
Délier ses mains.
Du feu...

" Böegt istalri ! Que le feu soit ! "

Il concentra son attention sur ses mains, sur la corde invisible qui les maintenait ensemble.
Le feu ne fit qu'une faible flamme avant de s'éteindre.
Il fulmina, se mordant la lèvre, avant de récidiver, criant en ancien langage avec plus d'ardeur.
Le feu brûla ses mains, lui arrachant des cris de douleur. Il s'intensifia, remontant sur le tissus user de sa modeste chemise en laine.
Il prenait feu, il sentait l'élément lui brûler la chair, le dévorer tout entier.
Les battements de son coeur se firent plus oppressant, il devait stopper ce qu'il avait engendrer...

J'ai besoin d'elles ! J'en ai besoin !

Il fit l'impasse sur sa douleur, il oublia le feu qui avait pris possession de ses vêtements. Il les chercha, il les força à s'éveiller.
Maintenant, les murmures reprennaient vie. Et les voix cherchèrent la solution et les lamentations formèrent un mot.

Adurna.

Les temps semblait s'être suspendu le temps de sa recherche. A présent, il sentait pleinement la morsure du feu.
Mais un rictus déforma son visage tandis qu'il répétait sa délivrance.

" Adurna ! Adurna ! "

La faible humidité qui s'était répandu sur les feuilles alentours se mirent à former des gouttelettes qui s'élevèrent bientôt autour de lui. Il les fixa et les amena à lui. Son esprit était un lasso, il se concentrait. Bientôt le feu ne fut plus que fumée et sa chair à vif se vengeait déjà de la souffrance qui lui avait été infligée. Son sang coula, ses blessures piquèrent et le soumettait à un douleur dont il n'était pas maître. Pas encore.
Ses mains étaient toujours liées, il n'en fut que plus rageux, et sa haine se tourna vers l'homme, vers celui qui observait d'un oeil patient ses manoeuvres et ses maladresses.

Monter dans l'arbre a-t-il dit ? Et pourquoi ne descenderait-il pas à ma rencontre ?

La colère qui avait pris naissance ua creux de son âme donna plus de force à sa magie. Alors, il répéta les mots qui l'avaient meurtris. Il y mit toute sa souffrance, toute sa haine.
Il fixa l'arbre, et il ne songea plus à la mort.
La vengeance. Il se vengerait.

"BOEGT ISTALRI ! "

L'arbre prit feu, les flammes semblaient se régaler. Elles croissaient rapidement, encouragées par la haine de leur créateur.

[color=#000080]"Pui[color:2a39=gray:2a39]ssez-vous survivre aux flammes mon Maître ! "


HRP désolée du retard, c'est bon de revenir ^^

Alet sourit. Enfin, l'entrainement initiatique état terminé. Enfin, Zayth résonnait comme un ombre et savait trouver les méthodes les plus simples et les plus rapides. Il sauta au sol et regarda l'arbre périr sous les flammes.

"Tu as réussi. maintenant tu recevra une formation normale Es-tu prêt?"

Tant de souffances pour finalement atteindre ce but... Son apprentissage n'avait pas même débuté qu'il ressentait déjà toute la volonté dont il devrait se doter...
Il avait pensé juste, il avait agi bien.
Prêt, oui, il se sentait prêt.
Plus que jamais.

" Je suis prêt mon Maître. "

Il fixa l'homme en face de lui, il ne savait s'il devait le craindre ou le haïr... Tout ce qu'il redoutait était de périr dans l'obscurité du regard d'Alet...

"Très bien maintenant nous allons pouvoir commencer?"
Il sortit son épée et la protegea.
"Ne protège pas ton épée tu ne parviendras pas à me toucher le coeur."
Il attendit que Zayth sorte son épée.
"Je vais essayer de toucher ton coeur et tu devras tenter de m'en empêcher. Tu n'y parviendras pas naturellement."
Personne ne pouvait vaincre Alet, ça lui paraissait évidant. Et ce n'est pas un novice qui allait changer cela. Celui-ci avait de la rage à revendre et il avait vite compris. La plupart mettaient plusieurs jour pour réussir le test. Mais l'entrainement à l'épée pourrai suffir à le faire abandonner.

Epée ?

Pourquoi la pratique à l'épée lorsque tant de magie coulait dans ses veines ? Pourquoi le métal lorsque l'on pouvait vaincre par la pensée ?
Il observa les mouvements de son maître, ses gestes qui semblaient si légers... Tellement d'habileté... Et c'était contre cet homme qu'il allait devoir se battre ?
Il ne comprenait pas non plus pourquoi Alet protégeait son épée. Il ne connaissait pas grand chose de sa nouvelle affiliation, mais il savait qu'il ne pouvait plus faire marche arrière sans y laisser sa vie.

Bien...

A son flanc pendait toujours le fourreau de son épée, arme dont il ne s'était jamais véritablement servi. Il le sentait lourd soudainement et, malgré la répugnance que lui inspirait l'objet, Zayth se décida à empoigner son arme, l'invitant timidement au grand jour.
Il pu ressentir les imperfections de la poignée et distinguer avec agacement les rayures sur la lame. C'était une vieille épée qu'il s'était octroyé à bas prix, par simple mesure de précaution, et dont il tirait une assez grande honte en la confrontant à l'arme d'Alet.
Celui-ci attendait patiemment, et dans son regard froid Zayth pu lire toute la banalité qu'inspirait cet exercice à l'Ombre. Pour lui, il ne s'agissait là que d'une routine... Planter sa lame dans le corps de sa victime, en sentir le vie s'en défaire...

Non... Je ne veux pas souffrir...

Il serra le pommeau de son arme à deux mains, un peu gauche dans le maniement de l'épée, mais déterminé à éviter l'attaque d'Alet. Il saviat qu'il n'en mourrait pas, qu'il revivrait... Mais cela n'effacerait pas la douleur, cela ne retirera pas l'odeur de son propre sang... Il allait avoir mal, et cette appréhension l'encourageait à se défendre autant qu'elle l'effrayait.
Il se campa sur ses jambes, prêt à encaisser la douleur ou même à éviter le coup... Il n'espérait rien, mais il haïssait déjà celui qui allait meurtrir son corps sans pitié...

" Je suis prêt mon maître... "

Alet sourit. Ce n'est pas avec une épée comme ça que Zayth avancerai, mais il laissait ce problème pour plus tard.
Il attaque. Zayth y mettais surement du coeur mais il n'irait pas loin comme ça. Alet le toucha une fois. Deux fois. Trois fois... Au bout de la cinquième fois, Alet baissa son épée. Zayth ne se déplaçait presque plus.

"As-tu mal?" demanda-t-il avec un grand sourire. "Comme le disent les humains, c'est le métier qui rentre"

Va te laver et rejoint moi ici à la tombée de la nuit. ON va te trouver une nouvelle arme.

Les gestes d'Alet étaient d'une précision et d'une vitesse étonnante. L'Ombre devinait les gestes de son élève bie, avant que celui-ci n'ait eu le temps de les esquisser. Aucune fintes ne venaient agrémenter son jeu d'épée, celà faisait bine une torture en moins.
Alet preniat tutefois son temps, n'enfonçant jamais la lame au premier assaut. Non, il s'ennivrait de la douleur du garçon allant parfois jusqu'à frapper plusieurs fois au même endroit, rendant la douleur des chocs plus insupportables encore..
Et le sang, ce sang qui ne coulait pas mais qui battait dans ses veines... Zayth en perdait l'esprit. Il avait dans la tête mille voix et autant de conseils et d'ordres pour échapper aux coups... Mais ce sang, son sang... Il n'arrivait pas à en détourner son attention.
Cinq fois l'épée traversa son corps, marquant sa peau de bleus... Le souffle commençait à lui manquer, et la douleur devenait insuportable. Mais il s'était imposé de ne pas demander pitié, de ne pas implorer la cléménce de son maître. Cela aurait vaint de toute manière, Alet était bien incapable de compassion, et il craignait de lui devenir similaire à force de tortures.

" As-tu mal ? "

Les larmes perlaient aux yeux du jeune homme, il fixa l'épée d'Alet à travers le brouillard de ses larmes... Une nausée le prit, mais il la contenu.
Oui il avait mal, bien plus que mal, mais jamais il ne le dirait, sinon la douleur suivante serait bien pire. Il avait d'autant plsu mal qu'il n'avait su repousser aucune attaque de son maître, que même la colère qui parcourait ses veines n'avait pu lui prêter secours. Il se sentait faible, misérablement faible et vulnérable.

" Comme le disent les humains, c'est le métier qui rentre "

Humains ? Et lui, qu'était-il à présent ? Ombre ? Pas encore, bientôt peut-être. Pour l'instant, il n'était qu'une phase intermédiaire alors... Entre humain et ombre, et si'l n'arrivait à passer le stade ombre, il serait mort. C'était un chemin sans retour à ses yeux.

" Vas te laver et rejoinds moi ici à la tombée de la nuit. On va te trouver une nouvelle arme. "

Zayth se contenta d'approuver d'un hochement de tête. Il comprenait d'autant mieux les sourires narquois d'Alet. Penser le battre, oser même combattre avec ce cure-dent ? Non, ce n'était pas digne d'un Ombre...
Il se redressa aussi fièrement qu'il le pouvait, tenant fermement son arme en main et dissimulant ses grimaces de douleur. Lentement, il redescednit la colline pour se diriger vers un ruisseau non loin. Lorsqu'il se cru hors du champrs de vision de son maître, et relâcha l'épée, la laissant tomber à terre et se courba en deux. Qu'il avait mal ! La souffrance semblait incruster sa peau, c'est tout son corps qui était pris de douleur...
Il se pencha au-dessus de la source et se nettoya autant qu'il le pu, retirant la crasse qui parsemait son corps.
Une fois sa tâche terminée, il s'en retourna auprès d'Alet, les membres peu reposés et l'esprit fatigué. Il n'osa exprimer sa fatigue et se prépara d'avance au pire. Qui pouvait savoir ce que l'Ombre présageait de faire cette fois-ci...

Quand Zayth revient, il était à peine remit de leur combat. Alet aimait faire souffrir tout le monde et n'accordais pas plus d'affection à ses élèves qu'aux autres. Il avait sa petite idée pour s'amuser.
"Nous allons rejoindre le continent et te trouvé une épée. Je te laisse traverser par tes propres moyens. J'ai confiance en toi, tu t'es bien débrouillé pour l'arbre."
Alet jubilait. Un de ses jeux favoris. D'abord il le mettait en confiance puis il l'enfoncerait. Il attendit la technique qu'allait utilisé Zayth.

Traverser le continent ? Et comment pourrait-il faire une chose pareille ? Cela lui semblait si facile à lui ! Se moquerait-il indéfiniment du garçon ? ne lui accorderait-il jamais un instant de répit ?
Non, apparemment non. Zayth enrageait, ses muscles étaient douloureux, chaque pas le forçait à contenir une grimace, et lui, Alet, le contraignait encore à la douleur !

Bien, très bien, réfléchissons rapidement...

Il retint sa colère et calma les battements rebelles de son coeur. Rien ne servait de s'emporter, il n'aurait pas le dessus. Tout ce qu'il avait à faire, c'était de garder cette colère en lui, et de s'en faire une force. Alors seulement il serait digne du pouvoir qui lui avait été cédé.
De tous les murmures qui parcourirent son esprit, un seul reitnt son attention. S'approprier un corps.
L'idée était bonne, mais comment confondre son être en un autre ? Les Voix restèrent silencieuses à sa demande, ce qui augmenta son agacement.
Pa la pensée, il les soumit, les forçant à trouver une réponse là où lui ne saurait le faire.
Un large sourire se peint sur son visage. La solution, la voilà. Il n'aura qu'à trouver un animal et à concentrer son esprit sur lui en prononçant des mots déjà magiques à ses oreilles.
D'un regard, il défia Alet. Lui pouvait rire de toutes les souffrance squil avait infligé, il pouvait continuer de torturer encore et toujourd Zayth. Si la folie n'avait pas encore tuée le garçon, au moins l'aidait-elle à survivre.

" J'utiliserai un corps animal pour voyager, mon maître. "

Alet sourit.
"Très bonne idée"
Puis il fit un rictus de rage.
"Mais si tu fais ça la magie te consumeras et tu mourras!"
Sa voix se radoussit.
"Cependant ton idée de départ était bonne. Il daut juste ne te transformer que partiellement."
"Maintenant dépêches-toi!" aboya-t-il.
C'était son jeu préférer avec les jeunes élèves. Etre lunatique. Donner de l'espoir puis le briser. Quoi de meiux que de voir un espoir se briser? Voir un sourire s'efacer pour laisser place à la haine ou à la peur. C'était un délice.
En fait l'idée de Zayth n'était pas mauvaise. Et celà lui donna une petite idée. Il se transformerai en prédateur des mers pour ajouter un peu de piment à l'épreuve.

Zayth sursauta, la voix douce d'Alet avait abaissé ses défenses, laissant la confusion quant aux réelles sentiments de son maître à son égard. Le bref passage de douceur à méprise le fit sursauter, il se mordit la lèvre pour se punir de sa naïveté.
Qu'il était candide encore, croyant toujours que chaque être se pouvait d'éprouver une part de gentillesse... Mais les êtres comme son maître lui prouverait bientôt le contraire, car jamais encore il n'avait goûter à la méchanceté et à l'ignominie pure et simple.
De toute manière, ses contacts avec d'autre humains avaient été plutôt succints...

Tant de brutalité...

Le dernier ordre d'Alet mis fin à ses pensées, il lui fallait se débrouiller à présent. Pendant encore quelque seconde, ses pas le guidant au bord de l'eau, il sentit les tremblements de colère qui parcourait son corps. Il Le détestait, et ce sentiment commençait à le dévorer. Il avait besoin de douceur pour survivre, il lui fallait trouver quelqu'un... Il se promit, dès la fin de son apprentissage, de partir en quête d'une âme qui saurait se confondre avec la sienne.

De quel animal devrais-je emprunter la forme ?

Car si Alet ne lui autorisé qu'une transformation partielle, c'est bien que ses pouvoirs ne lui permettait pas encore de prendre forme au creux d'un autre être. Aussi, il lui faudrait "copier", adopter une autre forme à la sienne.
Il réfléchit un instant, écoutant les Voix qu'il avait réussi à assouvir par ses excès de rage.
Les animaux dont elles lui proposaient la forme étaient des créatures fortes mais lentes... Il lui faudrait conjuguer les deux, aussi opta-il pour un requin. L'animal saurait se défendre en cas d'aggression et se déplacer rapidement, car qui savait quelle créature il croiserait dans ce vaste océan ?
Lentement, le garçon mit ses pieds à l'eau, dessinant en songe la silhouette de l'animal dont il souhaitait s'appropprier les traits. Il murmura inlassablement les mots qui lui permetteraient d'acquérir pareille forme au fil de sa création...

" Du hugin bjartskular "

Le destin le mènerait aux écailles... Et doucement, le changement opéra. La douleur d'abord, ses traits qui se déformaient laors que ses pensées restaient intactes. Il poussa un cri et se laissa tomber dans l'eau alors que son ancienne apparence venait de s'effacer.
Il se sentit extrèmeent différent, si uni à l'eau qu'une sensation différente l'aurait étonné. Ses mouvements n'étaient pas freinés par la pression de l'eau comme lorsque son corps était celui d'un homme. Non, ses mouvements, tout son être s'accomodaient naturellement à l'élément, des instincts qu'il n'avait encore jamais eu...

Trève d'émerveillement, je dois atteindre l'autre continent entier...

Doucement d'abord, mais de plus en plus vite, il se régala de la vitesse qu'il avait et s'enfouit dans les profondeurs bleus.

Alet plongea à la suite de Zayth. Celui-ci avait pris un requin. Il devait donc prendre une forme avec laquelle il pourrait l'attaquer. Il inventa alros un animal pour pouvoir l'attaquer. Il se transforma d'abord en trotue de mer avec de longue nageoire pour ne pas dépendre du courant. Il se fit ensuite pousser une queue hérissée d'épines d'environ un mètre cinquante.
Il se jetta à la poursuite de Zayth. Bien sûr celui-ci pouvait très bien croire à une attaque d'un animal marin très peu connu.
Il engagea le combat en envoyant des coups de queue sur l'homme-requin qu'était devenu Zayth. Les coups de dents de celui'ci ne pouvait percre sa carapace.
Alet se demanda comment réagirais Zayth a cet évènement... inattendu.